Vous avez peut-être remarqué, si vous possédez plusieurs livres de la collection des royaumes oubliés, qu'ils ont tous plus ou moins la même épaisseur et le même nombre de page. C'est fort pratique, vous en conviendrez, ça fait équilibré dans une bibliothèque, et pour la maison d'édition, je suppose que ça permet de savoir toujours exactement combien un livre va couter en papier... enfin, je sais pas exactement comment ils font ça.
Toujours est-il que quand un auteur écrit une histoire, on s'en doute, même s'il écrit sur commande, il peut difficilement calculer son histoire pour qu'elle fasse pile 250 pages dans le format poche des éditions Fleuve noir. D'autant qu'avec la traduction, la taille peut encore varier.
Pour pallier a ce problème, Fleuve Noir a opté, lors de ses traductions, pour une méthode radicale : le cutter. En gros, on taille le bouquin, on vire ce qui n'est pas "essentiel", on coupe de qui dépasse (parfois des paragraphes entiers), pour avoir un joli livrounet de 250 pages bien uniforme et très pratique.
Je ne sais pas dans quelle mesure les livres de la série Drizzt ont été découpés de la sorte, mais ils l'ont sans doute été un peu.
Ce que bragelonne (enfin, Milady) propose, c'est une traduction intégrale, ou on recolle les morceaux. Moi j'trouve ça bien :p
_________________ J'veux des flammes dans mes voiles, qu'elles montent dans les cieux Que quand je plane les étoiles s'enfoncent dans mes yeux Que mon âme se dévoile et qu'elle respire un peu Que l'on danse et si ça s'étend, c'est tant mieu...
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